BÉNÉVOLES, vous méritez toute notre admiration

 

Un de mes anciens professeurs dans les années 66-67 et 67-68 et toujours lucide, a écrit un texte sur les bénévoles le 21-04-2007 dans Le Nouvelliste. Ah que j’aurais donc aimé l’avoir pondu moi-même mais je devrai me contenter de vous le partager avec ma voix de messager seulement.   (Pierre Laflamme-Gosselin)

 
On ne dira jamais assez les bienfaits dont nous sommes redevables aux bénévoles dans nos sociétés. Il suffit de penser combien sont larges et profonds les vides laissés par les soubresauts dus au vieillissement de nos populations et par les divisions dont nos familles sont victimes pour se rendre compte que les institutions ne suffisent plus à créer assez de confort pour les gens qui souffrent à tous les niveaux de nos sociétés.
 
Quand je déambule sur le trottoir d’une ville, il m’arrive parfois de penser : Quelles misères cachent ces portes closes ? Et je pense à tous ces gens qui n’ont personne à qui parler, personne pour les écouter, personne pour répondre à leurs craintes ou à leurs appréhensions. Alors, comment ne pas louer et remercier tous les bénévoles qui osent s’offrir pour aller à la rencontre des esseulés… pour les écouter et les guérir. Bravo ! Vous méritez toute notre admiration.
 
Les bénévoles sont des artisans de bonheur. Voici comment ils sont le sel de la Terre et la lumière du monde. Ce sont les esprits dont Dieu se sert pour inventer. Ce sont les mains dont Dieu se sert pour soutenir.   Ce sont les bras dont Dieu se sert pour accueillir. Ce sont les voix dont Dieu se sert pour défendre. Ce sont les cœurs dont Dieu se sert pour aimer.  Où qu’ils soient et à tout moment, on les voit faire une surprise à un enfant… Réchauffer un cœur blessé… Sécher des larmes et faire briller des yeux de joie. On les voit donner une poignée de main. Prêter l’oreille à ceux que l’on n’écoute plus. Souhaiter la bienvenue à l’étranger. Remonter le moral des gens déprimés. Soulager une peine. Réparer une querelle et initier au pardon. On les voit aussi féliciter, soutenir et encourager.
 
Dites! Que deviendrait notre monde sans eux ?  Heureuse la société qui peut compter sur la gratuité du travail des bénévoles.  Elle ne manquera jamais du nécessaire. Heureuse la société qui permet aux compétences et aux bonnes volontés de se rendre utiles.  Elle couvrira plus facilement les besoins de ses concitoyens.   Heureuse la société qui sait dire oui à toutes les générosités, et qui fait place aux gens qui ont du temps.  Elle se dote d’un avenir prometteur. Heureuses les personnes seules et les personnes âgées qui sont visitées, soutenues et aimées par des gens au cœur généreux et bon.  Elles guérissent mieux de leurs blessures et de leurs peines. Heureux et heureuses serons-nous, quand nous découvrirons que, tous et toutes, nous pouvons faire quelque chose de plus pour le bonheur de quelqu’un .. Le bonheur de chacun et de chacune en sera augmenté.
 

Bénévoles, votre mérite est grand de prendre du temps pour vous porter au secours de la vie… même la plus petite. Et souvenez-vous que tout le bien que vous acceptez de faire n’aurait jamais été fait sans vous.

 
Charles-Eugène Plourde
Trois-Rivières