ATTENTION AUX ÉNERGIVORES !

(Autant chez les actifs que les bénévoles)

Quelques exemples d'énergivores:

Dans un groupe, il est celui qui: peu importe l'idée, répond: "Ca marchera pas". Champion torpilleur de projets. Il évite ainsi l'engagement et les responsabilités.

On ose rarement l'affronter, il fait rapidement le vide autour de lui. Il se sert de la colère pour s'isoler des autres et faire oublier le fait qu'il est en partie responsable de la contre-performance des siens.

Il vous raconte comment il fait pitié et après plusieurs échanges, vous sentez baisser votre niveau d'énergie .

Par peur d'intimité ou à cause d'un complexe d'infériorité, il détruit votre sentiment de valeur personnelle par le sarcasme, l'humour malsain ou en vous  accusant de faire des erreurs.

Il n'est jamais responsable de ce qui lui arrive. Il vous fait sentir responsable ou mise sur votre sympathie. Lui n'y est jamais pour rien.

Il est souvent intelligent et convaincant. Il tue les idées dans l'oeuf de façon rationnelle et efficace. Il peut facilement empêcher une organisation d'innover. Il a l'estime de ses pairs parce que la pensée rationnelle est valorisée.

Sois positif ou bedon reste chez vous. Comment reconnaître les "vampires énergivores" Alain Samson, Les Éditions Transcontinental

Les "vampires énergivores" sont faciles à repérer. Vous les croisez et du coup, tout vous pèse. Ils sapent l'énergie des autres, tuent les idées et l'enthousiasme d'un groupe, étouffent la créativité et l'innovation. La psychologue américaine Barbara Fredrickson a pu établir qu'il faut trois contacts humains positifs pour en chasser un seul négatif. Un regard, une remarque, une blague peuvent finir par user.

Je termine par la question qui tue: peut-on neutraliser un énergivore ? "Oui, affirme M. Samson. En le confrontant. Demandez-lui de fournir deux solutions pour chaque problème qu'il soulève. Prévenez les autres du groupe afin qu'ils se protègent de ces mauvaises énergies. Donnez-vous le mot pour que votre énergivore en arrive à modifier son comportement."

2e vice-président                                                                        

3 mars 2008