Les mots qu'il faut
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RÉNUMÉRER
On utilise parfois à tort les mots rénumération et rénumérer pour rémunération et rémunérer.  En effet, les formes rénunération et rénumérer n'existent  pas et constituent des barbarismes.

Les mots rémunération et rémunérer viennent du latin munus, muneris "cadeau, présent" qui a donné les formes remuneratio"rémunération, récompense, reconnaissance" et remunerare "récompenser". En français, ces mots signifient respectivement "prix d'un travail fourni ou de services rendus; somme d'argent qui y correspond, salaire" et "payer quelqu'un pour un service, un travail".

Pierre Laflamme-Gosselin, 18 juin 2020

PLG/hd

Source: OQLF

P.S.   Je tourne la page sur la chronique Les mots qu'il faut et ses volets.

PLG


 

Questionner

Le sens du verbe questionner est "interroger, poser des questions à quelqu'un."  Contrairement à la forme anglaise to question, ce verbe n'a pas le sens des mots et expressions suivants: mettre en doute, douter de, contester, mettre en question et s'interroger sur.

Source:OQLF

Pierre Laflamme-Gosselin, 16 mai 2020

PLG/hd

 

Repérer les toponymes rappelant des personnalités féminines

À ce jour, il y a 243 400 noms de lieux officiels au Québec, dont un peu plus de 44 000 rappellent des personnes.  De ce nombre, quelque 4 400 noms sont reliés à des personnalités féminines: elles représentent donc environ 10% de la toponymie commémorative.  Dans les dernières années, les municipalités réalisent des progrès louables mais c'est leur travail de poursuivre leurs initiatives pour faire une plus grande place aux femmes dans la toponymie.

Les dix femmes* les plus "rappelées" dans la toponymie du Québec:

Marie, Anne, Marguerite Bourgeoys, Victoria, Jeanne Mance, Marguerite d'Youville, Gabrielle Roy, Jeanne d'Arc, Hélène Boullé, Madeleine de Verchères.

* Source: Commission de la toponymie du Québec

Pierre Laflamme- Gosselin, 16 avril 2020

PLG/hd


 

Petit clin d'œil en Toponymie

Rue de l'Entre-Gens (un restaurant de chez nous sur la rue Aubuchon, porte aussi ce nom avec l'ajout de l'adjectif (Pétillant). le Jardin des Mots, l'Allée du Pied-d'Ancre.  Douze noms de lieux plus originaux les uns que les autres ont séduit, cette année encore, la Commission de toponymie, dont un à Saint-Prosper-de-Champlain, en Mauricie, le Chemin du Cordon.

C'est depuis 2013 que la Commission révèle annuellement ses douze toponymes coups de cœur qu'elle choisit au cours de l'année précédente.  Les membres de la Commission dévoilent également leurs toponymes coup de foudre le 14 février de chaque année.  L'an dernier, c'est le toponyme Le Pâtira, au sud-est de Montmagny, qui a été sélectionné.

Désolé, je ne connais toujours pas le nom gagnant car je ne sais même pas s'il a été dévoilé à la Saint-Valentin...

Pierre Laflamme-Gosselin, 18 mars 2020

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Ah!  Ces expressions fautives...  2e partie

 

Par ailleurs, M. Trudeau n'est pas le seul à qui nous pouvons reprocher de ne pas employer un langage clivé, sans nuances,  Plusieurs personnes, employé(e)s de Radio-Canada ou autres stations médiatiques font la même erreur.  Comment se peut-il que personne ne les reprenne ?  Chaque fois, je me dis que cela va cesser... mais non.  Et je n'en peux plus d'entendre de la part de gens qui devraient avoir un certain respect de notre belle langue française, prononcer ces inepties. 

Même chose concernant les officiants lors de funérailles.  Ces prêtres ou diacres qui se targuent d'avoir fait des études, qui vont nous dire et répéter "UNE FUNÉRAILLES"...Ce mot "funérailles" est au pluriel, tout comme le mot "condoléances" .Il comprend  aussi tout ce qui concerne la mort: embaumement ou incinération, exposition, cérémonie ou messe funèbre, etc. 

Me viennent à l'esprit des mots employés dans une phrase d'Alphonse Daudet (Les lettres de mon moulin):" Il me versa deux doigts d'une liqueur verte, dorée, chaude, étincelante, exquise..." Quel choix de mots précis et imagés! Quel crescendo! C'est ça notre belle langue française!

Pierre Laflamme-Gosselin, 16 février 2020

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Ah! Ces expressions fautives... 1ère partie

Je n'en peux plus d'entendre les gens envoyer, donner, "leurs sympathies" aux personnes touchées par le décès d'un des leurs.  Ce qui m'est resté en travers de la gorge ça a été d'entendre en 2019 monsieur Justin Trudeau, premier ministre du Canada, dire lors d'une courte intervention, via les médias d'information:" j'envoie mes sympathies à M. Duceppe et à  sa famille, pour le décès de sa mère."

Il n'y a pas dans son entourage quelqu'un pour lui dire qu'on ne peut pas envoyer ou donner des sympathies puisque  LA SYMPATHIE, c'est un sentiment de bienveillance, une émotion, un état d'âme; ça ne se donne pas.  C'est tellement plus simple, plus limpide de dire: "Je vous offre mes sincères CONDOLEANCES" puisque ce mot englobe l'affliction, la douleur, le regret ressenti à l'occasion d'un deuil.  À la suite de cela, nous pouvons également assurer les personnes touchées, de " notre vive sympathie" à leur égard. 

Pierre Laflamme-Gosselin, 18 janvier 2020

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NOTEZ BIEN: Cette chronique existe depuis l'année 2010-2011 et j'y mettrai un terme en juin prochain après 10 ans


 

Autrice ou Auteure ?

 

J'adhère inconditionnellement aux propos d'une connaissance féminine (Autrice, moi ? Désolée, ça ne passe pas, sur notre site).  Voici son explication.  J'écris moi aussi, à une petite échelle, dit-elle, mais je suis incapable d'accoler ce mot à mon nom.  Auteure me convient parfaitement.

Autrice m'écorche les oreilles et me fait chaque fois penser à autruche.  J'en grince des dents... Comme le terme, "auteure" est très français et accepté, je ne vois pas pourquoi on chercherait à faire de la haute voltige avec autrice.

Pierre Laflamme-Gosselin, 9 décembre 2019

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Pourquoi utiliser un terme anglais alors qu'un équivalent français existe ?

J'ai vu à la télé une publicité de Tim Hortons dans laquelle on utilise le terme "napkin".  Pourquoi utiliser ce terme dans une publicité en français ?  Il y a un équivalent français, serviette de table, qui existe et que les gens utilisent.  Alors, pourquoi vouloir renforcer un mot anglais ?  Ce serait plus qu'approprié et souhaitable que le publicitaire et le commanditaire puissent disposer de ressources linguistiques compétentes pour respecter la langue de leur clientèle-cible.

Pierre Laflamme-Gosselin, 21 novembre 2019

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Source:  Le Nouvelliste et en particulier un lecteur du Saguenay, M. Pierre Lincourt aussi membre de l'association pour le soutien et l'usage de la langue française (ASULF)


 

Connaissez-vous cette expression ?

"Quoi qu'il en soit, elle a été capable de se rhabiller, même si elle s'est boutonnée en menteuse".  (Extrait du dernier roman policier de Chrystine Brouillet, Dans son ombre).

Ça veut dire qu'elle avait boutonné son cardigan de travers, en menteuse  ou en jalouse.  Aussi, un imper qu'on boutonne distraitement puis en s'interrompant pour constater son erreur et c'est confirmé que la personne s'est boutonnée en menteuse.

 

Pierre Laflamme-Gosselin,  21 octobre 2019
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Avec les élections fédérales du 21 octobre prochain et le fait que  Maxime Bernier, chef du Parti Populaire du Canada fera face à un autre Maxime Bernier dans le comté de Beauce, ça m'a donné l'idée de commencer la nouvelle année aréquienne avec le parler beauceron.  Un petit clin d'œil!

Voici quelques exemples du parler beauceron.  Certains mots cités ne prennent peut-être par  leur origine en Beauce mais ils sont utilisés dans la région.   D'autres mots deviennent particuliers par leur prononciation.

Dans la  Beauce, on retrouve des diépes (guêpes),des ldjèvres (lièvres), des djiboux (hiboux), des chevreux (chevreuils) pis des frémilles (fourmis).  On va à la pêche à la parchaude (perche).On scie le bois avec un sciotte ou un boxa (scies à main).  Les Beaucerons sont des patenteux (bricoleurs), ils chedèvrent (fabriquent) toutes sortes d'objets.

Les Beaucerons ont parfois mal au reinquier (reins).

Parmi les vêtements, on retrouve la fameuse soute-à-panneau (sous-vêtement masculin) et les bottes à douilles (bottes hautes et lacées dans des œillets, sortes de douilles).

On abat des âbes (arbres). Les Beaucerons vont cri (chercher) les animaux.  Il s'est éjarré (tomber en s'écartant les jambes) en tombant sur le ganoué ( pont donnant accès à une grange ou un réservoir de cabane à sucre).

 

Pierre Laflamme-Gosselin, 15 septembre 2019

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